Sunday, January 28, 2007

Roma brucia di arte




Dopo l'incendio di Roma in 64 DC, il gruppo di arte che mette il fuoco sul museo Aros (Danemark) ha previsto di installare un fuoco su Roma. I piu famosi monumenti di Roma e tra loro il Colisseo e la fontana di Trevi saranno tra poco investiti di un fuoco mostrando cosi i movimenti nell'arte.

Ben scelto che Roma non si puo dire di meno. La città dell'arte antica sarà quindi confrontata all'arte il più contemporaneo che si conosce oggi.

Il fuoco su Roma non sarà senza rinviare all'incendio che ha distruto Roma in 64 DC. Tutto un simbolo quindi anche storico. Senza dimenticare ovviamente la bellezza che questo fuoco da a vedere. Un utilizzazione delle tecniche moderne al servizio delle opere antiche che appaiono in un modo mai sospettato...

Thursday, January 25, 2007

Monologue d'un soir


Elle avait grandi sans s'en apercevoir. Elle arpentait d"sormais les rues arcboutées sur ses talons vermeils. Elle n'était plus la petite fille aux cheveux épars qui courait en tous sens.

Assise ce soir là rigide dans son canapé en cuir lui vint à l'esprit cette facheuse pensée : elle vieillirait probablmente également sans s'en apercevoir. Quelques jeux de jambes, deux éclats de rire ou peut être si le ciel est clément, des sanglots, ceux de l'effroi, ceux de la tristesse, ceux de la solitude. Tout cela ne formera plus qu'un mélange insipide sans âme, trop confus pour qu'il en ressorte une rationnalité, trop embrouillé pour doter la vie d'un sens, les années seraient passées. Parfois trop lentement, quelque fois trop vite, le plus souvent indifféremment.

Elle porta à ses lèvres son verre, se délecta du doux parfum musqué de ce vin et jetta un rapide coup d'oeil sur tout ce qui l'entourait. Il était là assis confusément, assis naivement, trop enfoncé, trop absorbé pour se douter des pensées qui la traversait.

Elle le haissait autant qu'elle l'aimait. Elle détestait tout ce qu'elle avait tant chérit en lui auparavant. Il lui était devenu indispensable. Elle était demeurée à ses côtés, trop faible pour l'abandonner, trop craintive pour l'observer vraiment. Elle s'était habituée à lui et avait confondu habitude et amour.

Quelques ajustements et ca ira...



J'ai juste mal de ne pas parvenir à ajuster ces petits éléments ensemble les uns avecs les autres. Le vent me blesse, le visage s'irrite, les yeux larmoyant, j'entends souffler au loin un petit coeur. Est ce le tien? Vibre t-il pour le mien?

Je souris à ces quelques futures dames qui hautes perchées s'en croient déjà et ont appris la recette de leur grand mère : langues pendues, regards faudroyants masqués par un sourire trop faux pour ne pas laisser de rides. Je souris, je ris peut être que j'en fais trop, trop tard, le moment est passé, je l'ai loupé.

Je poursuis, c'est moite, ca sent le mal être, ca sent la gêne et moi je sens la fuite qui m'attire tel un aimant. J'ai juste du mal, mais ca va aller.

Je me retourne, je me vois, ca fait mal, de savoir que j'attends et que je n'ai toujours pas compris, c'est devant moi mais je vois pas, je comprends toujours pas. J'ai esssayé le mal, le bien, le don, la méchanceté, le vol, le mensonge, la trahison, et non je n'ai toujours pas trouvé. La vie professionnelle, l'investissement caritatif, l'étude de mes prochains, l'insertion dans des groupes ethniques, des communautés fermées, l'appréhension et l'aide de son prochain, la construction d'une vie de famille, le culte de la beauté, de l'intelligence, d'un dieu, toujours pas.

Mais ca viendra ou pas et alors dans l'anonymat la vie expérimentale, la mienne s'achèvera sans que j'ai pu, comme des milliards avant moi, percer le mystère. Comme tu es bien caché, tu dois être l'évidence même, le néant pur. Un dicton ne dit-il pas, en effet, que la plus difficile des cachettes et l'absence de cachette, al cachette la plus évidente, celle qui semble trop facile. Peut être alors qu'il n'y a pas ou que c'est tout à la fois. Mais ca ne me suffit pas en tout cas pas pour la mienne.

Regarde, ils sont ridicules, chacun à leur manière et le plus triste c'est que moi je le suis encore plus. Je rentre, je mange, les phrases me reviennent, la plus belle des professions, pourquoi je ne ressens aucune exaltation, aucune peur, aucun intérêt, pourquoi rien. Suis je si vide, déjà morte, la peur des sentiments, de me mouiller m'a t'elle paralysée à ce point là.

Je mange, je ne savoure pas, je mange, je pense, trop surement, cela ne fait plus de doute. Il est 14h. Je corrige mes copies, deux, trois, dix sept, pourquoi dix sept, qu'est ce qui m'a séduit? Puis je encore être séduite, ne me suis je pas auto-séduite? Je commence à penser que j'aime faire l'amour avec moi-même au travers des autres.

La musique française est triste et morrose. Elle est faite de renoncements, de non, de peut être, je suis sans éclat, j'endosse des couleurs pour le masquer, nul ne le voit, je joue bien la comédie, sauf le dimanche après-midi où je m'octroie le droit de me ranger ouvertement dans les camps des dépressifs et de déclarer, comme avait pu le faire Camus, je hais les dimanches.

Je voyage, je découvre, j'explore, je veux profiter, j'ai trop conscience pour faire autre chose, pour ne pas profiter, pour ne pas me faire plaisir, c'est trop tard je ne crois plus, je vis éveillée, sans ange protecteur, sans anti dépresseurs et sans foi, je regarde droit devant moi, oui ca fait peur mais un peu moins avec toi.

Sunday, January 14, 2007

Un adieu à Philippe Noiret...



On ne sait pas à quelle image se référer pour lui rendre hommage si l'on observe attentivement les différentes facettes qu'il a pu revêtir tout au long de sa carrière. A la fois bon vivant, et naturel, il a su aussi jouer le galant homme et son comportement vis à vis des femmes dans ses divers rôles mettait en avant la finesse et la délicatesse bien souvent cachées de cet homme.



Il a joué et nous a transmis des émotions inoubliables dans de nombreux films et aux côtés des plus grands réalisateurs. Il inspirait la tendresse, il suscitait la commotion, les larmes. On peut penser à son rôle dans Cinéma Paradisio de Giuseppe Tornatore. Conscient de la qualité du cinéma italien, il a tourné de nombreux films sous la direction de réalisateurs. Des films durs, de remise en question, d'interrogation sur la vie, son sens, son non-sens, sa fin (Marco Ferreri, La grande bouffe ou les rôles joués pour Francesco Rosi) mais aussi des comédies légères dans lesquelles transparaît sa grandeur d'homme (Amici miei de Mario Monicelli).

De grands rôles également au sein du cinéma français. Il a ainsi tourné pour Tavernier, Chabrol mais là aussi l'éclectisme refait surface, Noiret alterne comédies et drames. Il a ainsi pu figurer aussi bien dans Les Ripoux de Claude Zidi que dans des rôles plus consistants.

Un acteur complet, une figure du cinéma importante qui aura marqué sa génération, qui a su figurer à la fois sur le plan du cinéma italien et du cinéma français. Il a obtenu au cours de sa carrière plusieurs Césars, le prix de la Mostra de Venise et ce n'était, sans doute, que mérité.

Thursday, January 11, 2007

Réchauffement climatique


Doit on s'affoler ou non?? A l'écoute des informations qui sont données et du temps printannier qui régit nos journées, on peut le penser. Une date a d'ores et déjà été donnée. 2070. 2070 serait la fin de la terre telle qu'on la connaît aujourd'hui, de notre Mer Méditerannée, de l'Italie qui deviendrait en particulier au Sud qu'un immense désert, de nos saisons, de l'Artique terre inhabitée.

L'angleterre va devenir notre Cote d'Azur, nos enfants vont nous demander ce que c'est que le ski que l'on pratiquait auparavant, la Mer n'existera quasiment plus, les maladies d'hiver auront laissé place à des moustiques connus jusque là uniquement sur les terres africaines. Bref, tout va vraissemblablement changer et sans doute pas en vue d'un améliorement de nos conditions d'existence.

Il y a quelques années déjà un fil catastrophe intitulé Le jour d'après évoquait déjà de manière assez spectaculaire cette question en montrant les désastres climatiques auxquels l'Amérique des prochaines années (on ne parle même plus de siècle) s'expose en ne ratifiant pas le Protocole de Kyoto. Certaines statistiques ont pu démontré que si demain la Chine entière s'équipe de voiture et laisse au garage les vélos jusque là usités par la majorité des chinois c'est à une asphixie terrestre globale à laquelle l'homme s'expose. Au plan de vue individuel on constate chaque année une augmentation des cancers de tous types, dus en majorité au mode de vie et à l'ingurgitation sous toute forme des crèmes aux aliments et à l'air respiré d'éléments polluants l'organisme.

Alors que faire?? Peut on désormais inverser la vapeur ou est-il désormais trop tard? Comment retirer aux hommes qui ne se trouvent pas face à un danger palpable des commodités qui leur ont été jusque là accordées? Voilà sans doute ce qui bloque aujourd'hui une prise de conscience mondiale qui permettrait sans doute de sauver ou du moins de retarder les problèmes immenses auquel l'homme de demain sera sans doute exposé. Le philosophe Hans Jonas a pu parler de principe responsabilité invitant tout un chacun à se mobiliser à sa manière en se refusant la voiture quand elle n'est pas utile, en procédant au tri des ordures, en préférant le papier recyclable et en évitant des consommations d'eau inutile alors que celle-ci vient à manquer par exemple pour arroser des plantes alors que les étés ne permettent plus d'assurer le maintien de certaines cultures trop fragiles telles que l'herbe verte ...

Il est temps, grand temps sans doute, de se remettre à l'heure de la nature et de faire la distinction entre la maîtrise de celle-ci et sa violation, son baffouement...

Tre metri sopra il cielo ...


Dopo l'uscita di questo libro un successo incredibile per Frederico Moccia e intervenuto. Talmente che tre metri sopra il cielo fu seguito di Ho voglia di te, seguita senza essere esattamente una seguita della prima opera.

Perche un successo cosi importante? Evidentemente il soggetto aiuta, storie di amore della gioventù romana e avventure, modo di vita di questa gioventu. Ma più ancora è sicuramente il modo particolare di discrizione di questa gioventù che non sa ancora quale sarà la sua vita, il suo destino e che di fronte allo sconosciuto, a questa paura che abbiamo tutti sentito un giorno, qualche volte si brucia (si puo pensare al miglior amico che muore di un incidente di moto).


Una gioventu italiana che ancora oggi conserva le sue specifiche in particolare il modo di raggiungersi, di vivere in gruppo, i contatti frequenti tra uomini e donne ecc... che sono spegiate con una precizione ammirabile da Frederico Moccia. Si puo ancora mettere in avanti la lingua di questo libro, popolare, quasi vulgaria ma una lingua chi permette al lettore di sentirsi, di ritrovare l'Italia e chi da al libro un aspetto di realtà molto importante.

Un libro che fa passare poi da tutte le emozioni, dalla paura, alle lacrime, al romantismo certe volte anche esagerato per mostare il gusto delle ragazze italiane per questo modo di attitudine dei ragazzi di fronte a loro (si puo riferire a Step Mancini che diventa un mito in tutta Roma solo perché ha scritto su un ponte romano Tre metri sopra il cielo nel senso io e te abbiamo da gia lungo piu i piedi sulla terra siamo tre metri sopra il cielo nel paese che si chiama l'amore).




Le livre a aujourd'hui (depuis peu) été traduit en français, édition Gallimard. La traduction est catastrophique. Le vocabulaire de populaire devient vulgaire, rien n'est bien rendu. De même le film a complétement occulté le personnage de Babi qui blonde devient brune, alors que la blondeur était sans doute dans l'esprit de l'auteur signe de la candeur face à Step garçon plutot brut et sans manière. Toute la description de la jeunesse est oubliée pour concentrer le récit sur l'histoire d'amour et les aventures.



Tre metri sopra il cielo est donc une oeuvre qui a, semble-t-il, du mal à être transposée ou traduite!!